Examen oral
présentation 20min, support visuel
Remerciements Jury
- pensées pour Suzanne
- Benoit
- Kristine
- Marcello
- Elaine
Intro
Choix du sujet:
- études entre histoire de l’art et informatique
- pratique de la visualisation de données
- intérêt pour les données, travailler avec des données
- intérêt pour la visualisation
- limites de la visualisation
- étendre le champs, se baser sur d’autres approches
- spatialisation de données: cartographie, contre-cartographie, recherches entamées à la maîtrise
- Besse Cartographie et pensée visuelle
- pouvoir synthétique de la carte, plus précisément son pouvoir figuratif : la carte nous faire voir un objet auquel nous ne pouvons avoir un accès que dans la carte, et pas autrement. Il y a là une authentique émergence de l’objet, qui est liée au pouvoir référentiel de l’image elle-même
- mot « figuration », préférentiellement au mot « représentation » : dans les sciences de la conception (comme l’architecture), la figuration est le dessin d’un objet qui ne préexiste pas à son image, alors que l’usage courant du mot représentation fait de celle-ci la reproduction d’une réalité préexistante
- physicalisation de données: des limites de l’écran au potentiel du transfert vers un support matériel « palpable »
- exemples HAR des deux « champs précédantes », encore à construire en data phyz
- accès, démocratisation, partage et communs
Résumé des enjeux de recherche
Problématique
- accès aux données → accès aux collections (en tant qu’entité) et à leur contenu
- importance de parler de données: littératie numérique
- mais sujet reste l’art, les « contenus culturels »
- définir l’accessibilité (physique, symbolique, …)
- vs démocratisation; art public
- forme d’accès: plus large que l’accessibilité au sens de l’inclusion crip
- contre-curation: importance de l’aspect narratif, raconter une histoire, choisir un point de vue sur les données (comme toute visualisation/matérialisation le ferait) mais de façon consciente, volontaire, militante? → donner un sens à la recherche menée
Corpus
- données comme façon de travailler avec la collection
- jusqu’à présent, travaillé avec des jeux de données que je connais bien
- MONA
- MAC car collab et mémoire Valentine, conversations avec l’équipe
- questionnement ur la capacité/valeur d’un travail fait sur une collection « inconnue » / random
Cadre théorique
Démarches artistiques
- Anni Albers, On weaving: lecture révéation dans la réfléxion théorique sur la pratique (artistique, théorique, manuelle, documentaire, historique)
- Vera Molnar, Éloge de l’ordinateur
- images programmées (Soulard) : moment eureka! Enfin trouvé le lien que je cherchais depuis bientôt 2 ans
penser l’artisanat comme une technologie et la technologie comme une forme d’artisanat
- processus de fabrication d’objets numériques
- technicité de certaines formes d’artisanat
Pensée textile qui m’amène aussi vers le savoir tactile? « connaître » le monde par le toucher
Méthodo - démarche
rc : protocole
- après premier test: éléments sont les bons
- format à améliorer/réfléchir
penser / faire l’accessibilité : multisensorialité
-
résumé de propostion: données sensation-nelles ; puis collections tactiles (rendre les collections tangibles, palpables)
-
The Senses: Design Beyond Vision
-
descriptions sensorielles
-
Manifeste Mau
-
éloge des sens → data in sensory studies?
Softness can be described as the ‘compliance’ of a surface, its ability to deform in response to pressure
-
Ichiro Fujinaga, recherches interfaces personne-machine McGill: instruments de musique comme interface tactile
- inspiration: livre d’artiste sur les visualisations interactives
- plusieurs projets
- différents types de contenu: sketches, notes, explications, code, éléments théoriques
- documentation dédiée à chaque projet sur le site web
- penser comme un espace de recherche ouverte, « tout » publier
- disparate et imparfait mais quand même très pratique et satisfaisant
- réflexion continue sur les outils, ex: comment présenter les photos et vidéos de la documentation participative
Retour sur les autres étapes de l’examen
Faire
- Softness in crip histories of making
- Softness can be described as “the ‘compliance’ of a surface, its ability to deform in response to pressure”
- agentivité sur les données
- capacité à les manipuler
- [hard data] simplicité technique à les modifier avec un fil et une aiguille
- douceur dans la rencontre: par opposition aux préconceptions « froid et dur », imaginaire de la matrice apprécié par certains mais décidément repoussant pour d’autres
Démo
- douceur très importante dans la démo
- adéquation entre ce qu’on voit et ce qu’on sent sous ses pieds
- traitement sensible d’un sujet sensible
- safe space pour parler de sujet épineux
- rocky start: temps d’installation
- beaucoup de visites: 46 sur l’espace des trois premiers jours, 9 +15 depuis (groupe cours de muséologie)
- conversations très variées selon les expertises et les intérêts des gens
- point commun: beaucoup de questions, curiosité sur ce qui est montré
- super résultat de documentation participative, a notamment permis d’aisément documenter l’évolution de la forme!
Questions du jury
- une première
- questions plutôt théoriques: « inattendu » audiodescription sensorielle
éléments de réponse aux questions
Questions en suspend / à discuter
- comment lier recherche et création, seuelemnt le livre? intérêt du temps qui passe et de revenir sur les projets pour ajouter des couches de réfléxion
- « frustration » de la division entre le travail écrit et la partie pratique, qui nobilise elle aussi beaucoup d’élément théoriques (pas les mêmes que l’écrit)
- écart à combler
- dimension « incarnée », rapport physique/corporel à la recherche (tactilité oui) mais plus?
- comment organiser les prochaines étapes? Par quoi commencer? Choisir ou laisser venir ?
- évolution du projet de recherche doctorale dans les 6 derniers mois, beaucoup de nouveauté. Idée du livre mais est-ce que c’est « la bonne » ?